J’ai plusieurs fois travaillé à Naples. La première fois était dans les années 90, à la restauration de grandes peintures sur cuivre de Domenichino dans la chapelle du trésor de San Gennaro. Une expérience exaltante : pour la qualité des œuvres, pour la qualité des napolitains et de leur belle ville damnée. Difficile d’oublier. J’y suis retourné rapidement lorsqu’un ami, Francesco, m’a commandé la copie d’un petit portrait d’un autre Francesco un peu plus important : Gonzaga.

D’après les photographies (ah les photos !) je ne comprenais pas son enthousiasme. Il a fallut que je me rende au musée de Capodimonte pour saisir. Un bijou d’une rare finesse… Sur la photographie du site, il est présenté avec un cadre artisanal mais qui n’est pas la copie du cadre d’origine. Dans ce cas aussi, le réseau de craquelures est particulier et serré (peu appréciable sur la photographie) elles ont toutes été incisées à la main.